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La contraception : quels chiffres et quelles tendances ?

Après des entretiens avec nos experts 🩺, il est mis en lumière que nous nous dirigeons vers une “contraception personnalisée”. Êtes-vous aussi d’accord avec cette opinion 🤔, ou préférez-vous vous en tenir à vos bonnes vieilles habitudes ? 🤷‍♀️

Le Dr Van Wiemeersch en est convaincu : « De manière générale, le médecin généraliste gère très bien le début et le suivi de la contraception. De plus, la formation à ce sujet est conforme aux normes de la pratique. » Il mentionne aussi que la mise en place du stérilet peut être perçue comme un défi par certains médecins. Certains le placent eux-mêmes, tandis que d’autres recommandent un gynécologue. Cependant, « Le médecin généraliste peut promouvoir l’utilisation du stérilet sans souci, car il est sûr et bien supporté, même chez les nullipares, sans risque pour la fertilité. »

Il ajoute également : « Passer d’une pilule à une autre est assez simple. Cela permet d’ajuster la dose, d’éliminer certains effets secondaires ou de choisir une autre méthode contraceptive. »

Le Pr Peremans abonde dans ce sens : « Une consultation contraceptive a parfaitement sa place chez le généraliste. En effet, les jeunes filles et femmes consultent généralement leur médecin généraliste pour la prescription, mais se rendent chez le gynécologue pour l’examen. »

Elle note que, « Aujourd’hui, il n’est plus obligatoire de subir un examen gynécologique pour obtenir une prescription contraceptive. De plus, les gynécologues eux-mêmes signalent de plus en plus que le médecin généraliste peut prescrire la contraception. » 👍

L’enquête de santé de 2018, réalisée à la demande du gouvernement fédéral, présente des chiffres intéressants :

  • Tout d’abord, l’utilisation des moyens contraceptifs est largement répandue en Belgique 🇧🇪 : plus de 8 femmes sur 10 (83,8%) y ont recours, un taux en hausse par rapport à 2013 📈.
  • Par ailleurs, la pilule reste la méthode la plus populaire (48,1%), suivie par le stérilet (25,8%) et la stérilisation(8,3%). Les méthodes barrières (préservatif, diaphragme) représentent 8,1%, tandis que le patch ou l’anneau vaginal est utilisé par 3,6%.
  • En revanche, les femmes moins instruites utilisent moins souvent de contraception 📚.
  • Depuis 2004, la pilule est partiellement remplacée par le stérilet, une tendance qui se renforce avec l’âge 🎂.
  • De plus, les femmes bruxelloises utilisent moins souvent des moyens contraceptifs (76,1%) que les flamandes(84,7%) ou wallonnes (84,6%) 📍.
  • Enfin, la stérilisation est plus courante en Flandre (11,2%) qu’à Bruxelles (2,3%) ou en Wallonie (4,9%). 🏙️

Ces chiffres concernent des femmes de 15 à 49 ans sexuellement actives. Vous trouverez un aperçu des tendances entre 2001 et 2018 dans le tableau 1.

Bonne nouvelle pour les Belges ! Depuis le 1er avril 2020, une nouvelle loi étend le remboursement total de la contraception (certaines pilules et stérilets en cuivre) à 25 ans 🎉. La pilule du lendemain devient également gratuite pour toutes les femmes, quel que soit leur âge. 💰

Le Dr Van Wiemeersch applaudit cette mesure, qui facilite l’accès à la contraception, même pour celles ayant des difficultés financières 💡. Pour plus de détails, vous trouverez plus d’infos sur les méthodes gratuites jusqu’à 25 ans et les remboursements partiels sur le site de l’Inami www.inami.fgov.be 🌐.

4. En savoir plus sur les pilules contraceptives 💊

Les pilules contraceptives sont largement utilisées, mais il est important de comprendre les différences entre les options. Elles se divisent principalement en pilules progestatives 💉 et micropilules 💊. Ainsi, chaque type a des avantages et des inconvénients, selon les besoins individuels. Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter notre article complet pour découvrir leur fonctionnement et comment choisir la bonne pilule.


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